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Selon les études de Shiftproject 2018 et Green IT 2019, le numérique représente 3 à 4% des émissions de gaz à effets de serre (GES) dans le monde et 2,5% de l’empreinte carbone nationale. Bien que cette part reste modeste par rapport à d’autres secteurs, la consommation croissante du numérique doit nous interpeler (stockage de données, consultation de vidéos, flux de réseaux sociaux, …).
L’affichage dynamique est en phase avec la sobriété énergétique si on le compare à la communication papier, en évitant les bobines, les impressions, le transport, le recyclage… Néanmoins, il faut poursuivre nos efforts pour une communication plus écologique par des consommations électriques maîtrisées.
28 octobre 2022
Dans le rapport du 15 décembre 2020 publié par l’ARCEP* sur les propositions pour un numérique soutenable, il apparait que si rien n’est fait pour réduire la consommation énergétique, l’empreinte GES du numérique pourrait augmenter de +60% d’ici à 2040, soit 6,7% de l’empreinte GES nationale.
On récence plusieurs actions que les entreprises peuvent mettre en place pour réduire leurs effets sur le réchauffement climatique :
L’affichage dynamique devient un véritable média d’information des entreprises pour alerter leurs publics sur leur consommation énergétique en production, en fonctionnement etc… Le fait d’afficher ces données à grande échelle sensibilise les usagers et favorise les comportements écologiques à chaque niveau. Si une entreprise réduit sa consommation énergétique et le montre à ses salariés, ils sont plus enclins à augmenter leurs efforts et à prendre des initiatives par des gestes simples pour réduire la consommation d’un espace de travail (extinction de lumière, des écrans, maîtrise de température chaude, froide) ; des petits gestes cumulés qui génèrent de grandes économies.
* ARCEP : Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse)
La dématérialisation des documents des collectivités, imposée par l’état, vise à réduire l’impact écologique de l’affichage légal. Bien qu’un document papier ne soit pas très énergivore, son empreinte carbone est bien réelle (fabrication du papier, de l’encre, logistique de transports, durée de vie limitée, destruction ou recyclage, etc…). Les documents sont renouvelés ou mis à jour sans cesse, ce qui va à l’encontre de la baisse de consommation et de la réduction des déchets. Par la digitalisation, l’impression est supprimée.
La dématérialisation permet de créer et renouveler instantanément l’affichage légal sans générer de coût supplémentaire. Pour autant, les écrans et serveurs d’hébergements sont gourmands en électricité, même si les fabricants sont sensibles à la réduction de consommation et progressent en ce sens. Certaines applications permettent le pilotage des écrans, bornes et totems à distance avec allumage et extinction automatisés, pour ne pas laisser des écrans allumés sans public en face (l’extinction de nuit peut réduire de 60% la consommation électrique). Des capteurs peuvent réduire la luminosité de l’écran (sans public devant) pour s’adapter au contexte ambiant et ne pas consommer plus d’énergie que nécessaire.
Le choix des écrans aura un impact sur votre consommation énergétique, c’est pourquoi il est nécessaire de se poser les bonnes questions lors de votre recherche d’équipements. Plusieurs critères sont à prendre en compte :
Selon Digital Signage Today, « réduire la luminosité à 70 % n’affectera pas l’efficacité de l’affichage dynamique, mais réduira votre consommation d’énergie de 20 % ».
La consommation énergétique pourra aussi être canalisée par le choix de votre logiciel d’affichage dynamique (CMS : Content Management System/Système de gestion de contenu).
En effet, plusieurs actions permettent de communiquer numériquement tout en limitant votre impact sur l’écologie :
Pour exemple, le Raspberry Pi est considéré comme un des players présentant le meilleur rendement énergétique sur son marché, par sa composition (nano-ordinateur de la taille d’une carte de crédit), mais aussi de son processus d’élaboration et d’assemblage. Développé au Royaume-Uni par un OSBL (Organisme Sans But Lucratif), et fabriqué majoritairement en Europe. Adapté à l’exploitation d’un affichage dynamique, il est peu gourmand en énergie pour une consommation de 3,5 W (10 fois moins qu’un lecteur classique).
Des datacenters tendent à améliorer leur empreinte en s’alimentant avec une énergie 100% renouvelable ou en biogaz par méthanisation ou avec un refroidissement en échange thermique par par trigénération. (Datafarm/Adista)
Neotess propose une solution complète d’affichage dynamique administrable 100 % Web s’appuyant sur l’hébergeur Français ADISTA (4ème opérateur BtoB) qui respecte des normes juridiques et sociétales en conformité avec la sobriété énergétique et un Cloud souverain.
En tant qu’éditeur de logiciel d’affichage dynamique et légal, nous travaillons sur l’aménagement de solutions en phase avec vos contraintes et politiques RSE, pour communiquer durablement tout en limitant votre empreinte carbone.
Neotess répond aux impératifs du développement durable :
Parlez-nous de votre projet et concrétisons-le ensemble. Notre équipe est prête à répondre à toutes vos questions.